L’insuline est une hormone naturelle, sécrétée par le pancréas et plus spécialement dans les îlots de Langerhans.
L’insuline va permettre au glucose d’entrer dans toutes les cellules du corps (à l’exception des cellules nerveuses), afin d’utiliser le glucose comme source d’énergie
En quelque sorte l’insuline est une clef.
Cette hormone est produite en fonction de la quantité d’aliments consommés.
Son dosage se fait au laboratoire.
Pr. Salim Djelouat
Expert médicale certifié en médecine, santé et bien-être – Paris –
Auteur scientifique
salimdjelouat@mail.com
SOMMAIRE
I – CONDITIONS DE PRÉLÈVEMENT
II – INTÉRÊT DU DOSAGE
III – VALEURS NORMALES
IV – VARIATIONS PATHOLOGIQUES
V – INTERFÉRENCES DANS LE DOSAGE
I – CONDITIONS DE PRÉLÈVEMENT
Prélèvement de sang veineux (en général au pli du coude).
Le prélèvement doit être rapidement traité et congelé avant le dosage.
Le tube de prélèvement peut contenir un anticoagulant.
Plusieurs prélèvements dans différentes conditions peuvent être réalisés :
– À jeun, après un repas (post-postprandial)
– Après une épreuve d’hyperglycémie provoquée par voie orale (HPO, voir ce terme).
II – INTÉRÊT DU DOSAGE
L’insuline est une hormone hypoglycémiante secrétée par le pancréas. Son dosage permet d’explorer une hypo- ou une hyper-sécrétion dans le cadre des diabètes, des insulinomes ou des hypoglycémies.
Elle permet d’évaluer l’équilibre glycémique et d’évaluer la capacité sécrétrice du pancréas.
La prise d’aliments entraîne immédiatement une sécrétion d’insuline.
III – VALEURS NORMALES
– À jeun : 36 – 110 pmol /l soit : 5 – 15 mU /l
– Lors de l’HPO: variations au cours du temps ; globalement : < 800 pmol / l
IV – VARIATIONS PATHOLOGIQUES
– Diabète de type I –
Taux de base bas, avec glycémie élevée ; n’augmente pas au cours de l’HPO.
– Diabète de type II –
Taux de base normal ou élevé ;augmente peu au cours de l’HPO.
– Insulinome –
Taux normal ou peu élevé malgré une glycémie basse.
Augmente très fortement après injection de glucagon ou de tolbutamide.
V – INTERFÉRENCES DANS LE DOSAGE
Les insulines utilisées en traitement chez les diabétiques peuvent entraîner l’apparition d’auto-anticorps anti-insuline qui sont susceptibles de perturber le dosage ; il faut alors avoir recours au dosage de l’insuline libre ou du peptide C.
Pr. Salim Djelouat
Pr. en analyses médicales et Bioclinicien
Expert médicale certifié en médecine, santé et bien-être – Paris –
Psychothérapeute
Auteur scientifique
Webmaster et blogueur
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