La contraception doit être systématiquement abordée en consultation chez une femme diabétique pour permettre le choix d’une méthode efficace et bien tolérée.
Cela permet la programmation des grossesses, nécessaire à un bon déroulement de celles-ci.
Pr. Salim Djelouat
Pr. en analyses médicales et Bioclinicien
Expert médicale certifié en médecine, santé et bien-être – Paris –
Salimdjelouat@gmail.com
SOMMAIRE
I – RAPPEL ÉPIDÉMIOLOGIQUE
II – EXPOSÉ DES FAITS
III – COMMENT LA CONTRACEPTION HORMONALE, INFLUENCE-T-ELLE LE DIABÈTE ?
I – RAPPEL ÉPIDÉMIOLOGIQUE –
Avant 55 ans, ceux sont les hommes les plus vulnérables au diabète;
Cette tendance s’inverse à partir de 55 ans ou ceux sont les femmes les plus touchées.
Au total, on estime que 143 millions de femmes dans le monde souffrent de diabète, un chiffre qui pourrait s’élever a 222 millions en 2030.
II – EXPOSÉ DES FAITS
On sait que les spécificités du diabète sont identiques aux deux sexes, mais il c’est avéré que les femmes présentent des conditions plus spéciales à la maladie du diabète et plus spécialement en ce qui concerne son contrôle.
Les raisons de cette différence se retrouvent dans la physiologie hormonale de la femme.
On sait aussi que le cycle menstruel, la grossesse par exemple font varier les normes physiologiques – soit les augmenter, soit les diminuer – et de ce fait, être en partie responsable de cette tendance à ne pas pouvoir maitriser son diabète.
Autre fait, les femmes sont plus à même de souffrir des complications cardiovasculaires qui sont étroitement liées au diabète.
La maîtrise de toutes les complications liées au diabète ne peut se faire qu’avec un bon contrôle de sa maladie.
Dans notre écrit, nous avons passé en revue les principales spécificités, qui peuvent accentuer le diabète – et bien sur ses complications – chez la femme.
III – COMMENT LA CONTRACEPTION HORMONALE, INFLUENCE-T-ELLE LE DIABÈTE ?
La contraception est particulièrement importante pour éviter une grossesse non désirée qui surviendrait dans un contexte de déséquilibre du diabète.
La contraception doit être systématiquement abordée en consultation chez une femme diabétique pour permettre le choix d’une méthode efficace et bien tolérée.
Cela permet la programmation des grossesses, nécessaire à un bon déroulement de celles-ci.
La contraception peut poser un problème à la femme diabétique de type 2 : en effet, certaines pilules augmentent le taux de sucre et peuvent aggraver le diabète.
Elles peuvent entraîner la nécessité d’un passage sous insuline.
Le diabète n’est pas une contre-indication à l’utilisation d’un œstroprogestatif, à condition qu’il n’y ait pas de complication microvasculaire ni de facteur de risque associé.
Dans le diabète de type 2 ces conditions sont rarement réunies et il faut alors privilégier les contraceptions sans impact vasculaire : hormonales type microprogestatif, implants, non hormonales (comme un dispositif intra-utérin).
POUR ALLER LOIN
Pr. Salim DjelouatR
Pr. en analyses médicales et Bioclinicien
Expert médicale certifié en médecine, santé et bien-être – Paris –
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