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      MON STATUT D’EXPERT

      COMPRENDRE LA FORMULE ET NUMÉRATION SANGUINE – FNS

      COMPRENDRE LA FORMULE  ET NUMÉRATION  SANGUINE – FNS

       




      COMPRENDRE UNE ANALYSE MÉDICALE
      – LA NUMÉRATION ET FORMULE SANGUINE –
      NFS OU FNS OU HÉMOGRAMME


      Pr. Salim Djelouat
      Expert médicale certifié en médecine, santé et bien-être – Paris –
      Auteur scientifique
      salimdjelouat@mail.com


      I – POURQUOI DEMANDER UNE  NUMÉRATION ET FORMULE SANGUINE
      La numération et formule sanguine est un examen essentiel afin d’apprécier un dysfonctionnement de la moelle osseuse ou surtout des perturbations périphériques : anémies, polyglobulie, leucocytose, problème de coagulation lié à une consommation des plaquettes…

      II – QUE COMPORTE CETTE ANALYSE ?
      La numération et formule sanguine comme son nom l’indique, comporte l’étude quantitative et qualitative des éléments du sang :

      Étude quantitative –
      1 –  Une numération, comme son nom l’indique c’est le  nombre des éléments que l’on trouve et correspond à –
           1.1 – Nombre de globules rouges ou hématies
           1.2 – Nombre de globules blancs ou leucocytes
           1.3 – Nombre de plaquettes ou thrombocytes
           1.4 – Nombre de réticulocytes

      Étude qualitative –
      2 – Une  formule, qui veut dire l’étude de la morphologie des différents éléments figurés du sang –
           2.1 – Forme des globules rouges (Poïkilocytose, Annulocyte,dacryocytes ou hématies en larme, en poire ou en raquette , Cellule cible …)
          2.2 – L’étude des leucocytes en fonction du nombre de noyaux contenus (ou formule d’Arneth), la présence de certaines substances ou éléments…
           2.3 – Les plaquettes  (avec étude de leur aspect et de leur regroupement)
           2.4 – Les réticulocytes
      3 –  Le dosage de l’hémoglobine
      4 – Le pourcentage de l’hématocrite
      5 – Indices érythrocytaires (ou constantes de Wintrobe)   et qui sont –
           5.1Le VGM (volume globulaire moyen)
           5.2La TCMH (teneur corpusculaire moyenne en hémoglobine)
           5.3La CCMH (concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine)
      6IDR (L’indice de distribution des globules rouges)
      7 – L’indice de Mentzer 
      8  – VPM (volume plaquettaire moyen)

      IIICONDITIONS DE PRÉLÈVEMENT
      Le prélèvement de sang veineux en général au pli du coude, se fait dans un tube qui contient un anticoagulant.
      Il n’est pas nécessaire d’être à jeun (éviter cependant de prendre un petit-déjeuner très copieux et contenant des matières grasses)
      Aucune précaution particulière n’est à observer.

      IV – RÉSULTATS NORMAUX

      i 3 À 10 ANS FEMME HOMME
      Hématies
      (millions /mm3)
      3.5- 5.0 4.0 – 5.3 4.2 – 5.7
      Hémoglobine
      (g /100 ml)
      12.0 – 14.5 12.5 – 15.5 14.0 – 17.0
      Hématocrite (%) 36 – 45 37 – 46 40 – 52
      VGM (µ3) 74 – 91 80 – 95 80 – 95
      TCMH (pg) 24 – 30 28 – 32 28 – 38
      CCMH (%) 28 – 33 30 – 35 30 – 35
      Leucocytes (/mm3×1000) 4500 – 13000 4000 – 10000 4000 – 10000
      Plaquettes (/mm3×1000) 150 – 400 150 – 400 150 – 400
      Réticulocytes 0,2 – 0,8 0,3 – 0,8 0,3 – 0,8

      V – RÉSULTATS ANORMAUX
      Les valeurs anormales et leur signification seront discutées au niveau de chaque fiche d’étude.
      TRÈS IMPORTANT
      Les valeurs de référence sont tributaires de nombreux facteurs, y compris l’âge du patient, le sexe, l’échantillon de la population et la méthode de test, les résultats des tests numériques ont différentes significations dans différents laboratoires.
      Le  compte-rendu d’analyse doit mentionner les valeurs de référence du laboratoire pour less différentes analyses.


      SOMMAIRE

      I –  LES GLOBULES ROUGES
      II – L’HÉMOGLOBINE – Hb
      III – L’HÉMATOCRITE – Ht
      IV – LES RÉTICULOCYTES
      V – INDICES ÉRYTHROCYTAIRES OU CONSTANTE DE WINTROBE  – VGM –TCMH – CCMH –
      1 –  Le volume globulaire moyen (VGM) ou volume moyen corpusculaire – (VMC –
      2 –  La concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine -CCMH –
      3  –  La teneur corpusculaire moyenne en hémoglobine -TCMH -ou teneur globulaire moyenne en hémoglobine (TGMH)
      VI  – L’INDICE DE DISTRIBUTION DES GLOBULES ROUGES – IDR – ou red blood cell distribution width (RDW), ou encore appelé index d’anisocytose, 
      VII – L’INDICE DE DE MENTZER
      VIII  – LES GLOBULES BLANCS
      1 – Granulocytes granulés
      1.1 – Granulocytes neutrophiles
      1.2 – Granulocytes éosinophiles
      1.3 – Granulocytes basophiles
      2 – Granulocytes agranulés
      2.1 – Les lymphocytes
      2.2 – Les monocytes
      IX –  LES PLAQUETTES SANGUINES OU LES MÉGACARYOCYTES
      X – VOLUME PLAQUETTAIRE MOYEN – VPM –


      ILES GLOBULES ROUGES

      1 – Rôle
      Les globules rouges, ou hématies, ou encore érythrocytes, sont chargés d’apporter l’oxygène (O2) dans les tissus.
      C’est l’hémoglobine, pigment situé dans les globules rouges, qui fixe l’oxygène.

      2 – Modalité de l’examen
      Le prélèvement est associé au prélèvement de la F.N.S
      On calcule le nombre des globules rouges au moyen d’une prise de sang au pli du coude.
      Il n’est pas nécessaire d’être à jeun.
      L’examen des globules rouges, ainsi que des autres éléments du sang, est appelé « hémogramme » ou encore « numération formule sanguine » (NFS).
      Les valeurs normales indiquées dépendent des techniques utilisées par les laboratoires et peuvent donc varier d’un laboratoire à l’autre.

      3 – Valeurs normales
      Entre 4 et 5,7 millions d’hématies par mm3 de sang.

      4 – Variations physiologiques
      Les hommes ont généralement plus de globules rouges que les femmes
      Les globules rouges sont moins nombreux lors des premières années de l’enfance.

      5 – Signification d’une augmentation
      L’augmentation est appelée polyglobulie.
      Elle peut s’observer lors de certaines maladies hématologiques comme la maladie de Vaquez ou cardiaques comme dans l’insuffisance cardiaque, mais aussi après un séjour en haute montagne ou encore après la prise d’EPO.

      6 – Signification d’une baisse
      Seule la baisse de l’hémoglobine permet de parler d’anémies*.
      Une baisse des globules rouges peut être liée à une hémorragie, à une hémolyse (destructions des globules rouges), à certaines maladies hématologiques ou médullaires osseuses, comme les leucémies, au cancer, ainsi qu’aux  syndromes inflammatoires.
      * Anémies
      Diminution du taux d’hémoglobine, accompagné d’une diminution du nombre des globules rouges. Les paramètres calculés (hématocrite, VGM, TCMH, CCMH) permettent de préciser le mécanisme en cause.
      Anémie d’origine centrale (moelle osseuse) : insuffisance médullaire, cancer, leucémie, dysérythropoïèse
      Anémie d’origine périphérique : hémolyse, hémorragie, carence en fer, anémie inflammatoire, saturnisme, hémodilution


      II – L’HÉMOGLOBINE – Hb –


      1 – Rôle
      Pigment rouge vif qui donne la couleur au sang artériel et qui est contenu dans les globules rouges.
      Elle est destinée à véhiculer l’oxygène (O2) des poumons vers les tissus et le gaz carbonique (CO2) des tissus vers les poumons.
      Elle prend une couleur bleue lorsqu’elle a perdu son oxygène.
      L’hémoglobine (Hb) contient du fer.

      2 – Modalités de l’examen
      Le prélèvement est associé au prélèvement de la F.N.S
      On calcule l’hémoglobine au moyen d’une prise de sang au pli du coude.
      Il n’est pas nécessaire d’être à jeun.
      Les valeurs normales indiquées dépendent des techniques utilisées par les laboratoires et peuvent donc varier d’un laboratoire à l’autre.

      3 – Valeurs normales
      Les valeurs normales sont étudiées pour 100 ml de sang.
      Enfant entre 3 ans et 10 ans : 12 à 14.5 g/ml
      Chez la femme : 12,5 à 15.5 g/100 ml
      Chez l’homme : 14   à  17 g/100 ml 

      4 – Variations physiologiques
      L’hémoglobine est naturellement plus basse chez l’enfant et plus haute chez le nouveau-né.

      5 – Signification d’une augmentation
      Elle peut être élevée lors –
        D’une polyglobulie
        En cas d’hémoconcentration (déshydratation)
        Lors d’un séjour en haute montagne
        Lors de certaines maladies hématologiques comme la maladie de Vaquez
        Ou lors de la prise d’EPO (contrôlés positifs chez les sportifs de haut niveau).

      6 – Signification d’une baisse
      La baisse de l’hémoglobine sous 12, 5 grammes chez la femme ou 14 grammes chez l’homme permet de parler d’anémie* :
        Celle ci peut être secondaire à une hémorragie
        À une hémolyse (destructions des globules rouges)
      –  À certaines maladies hématologiques ou médullaires osseuses, comme les leucémies, au cancer
        Ainsi qu’aux  syndromes inflammatoires.
      * Anémies
      Diminution du taux d’hémoglobine, accompagné d’une diminution du nombre des globules rouges. Les paramètres calculés (hématocrite, VGM, TCMH, CCMH) permettent de préciser le mécanisme en cause.
      Anémie d’origine centrale (moelle osseuse) : insuffisance médullaire, cancer, leucémie, dysérythropoïèse
      Anémie d’origine périphérique : hémolyse, hémorragie, carence en fer, anémie inflammatoire, saturnisme, hémodilution


      III – L’HÉMATOCRITE – Ht –

      1 – Signification
      L’hématocrite (Ht) est le volume total des globules rouges par rapport au reste du sang.
      L’interprétation des chiffres est donc très dépendante du nombre de globules rouges et de la quantité d’hémoglobine.
      L’Ht se mesure en pourcentage.
      C’est un indicateur du taux d’hémoglobine contenu dans les globules rouges.

      2 – Modalités de l’examen
      L’Ht se pratique au cours d’un hémogramme.
      La proportion entre les cellules sanguines (les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes) et le plasma s’appelle l’hématocrite.
      C’est un indicateur du taux d’hémoglobine contenu dans les globules rouges.
      Les valeurs normales indiquées dépendent des techniques utilisées par les laboratoires et peuvent donc varier d’un laboratoire à l’autre.
      Le prélèvement est associé au prélèvement de la F.N.S
      Il n’est pas nécessaire d’être à jeun.

      3 – Valeurs normales
      Enfant entre 3 ans et 10 ans : 36 à 15 %
      Chez la femme : 37 et 46 %
      Chez l’homme40 et 52 %

      4 – Variations physiologiques
      Plus élevée chez le nouveau-né
      Plus basse chez l’enfant et l’adolescent.

      5 – Signification d’une augmentation
      Voir hémoglobine et globules rouges.

      6 – Signification d’une baisse
      Voir hémoglobine et globules rouges


      IV – LES RÉTICULOCYTES


      Les réticulocytes sont les cellules produites par la moelle osseuse qui vont se transformer en globules rouges.
      Ceux des précurseurs des globules rouges ou des jeunes globules rouges encore immatures.
      Ceux sont les seules cellules jeunes que l’on rencontre dans le sang et à l’état normal.
      Leur développement jusqu’au stade de globule rouge dure trois jours dans la moelle osseuse et deux jours dans la circulation sanguine.

      1 – Intérêt du dosage
      Leur présence dans le sang périphérique témoigne de l’activité de l’érythropoïèse, soit la production de globules rouges.
      Devant une anémie, leur dénombrement permet de savoir si la cause de l’anémie est une diminution de la production de globules rouges ou au contraire une augmentation de leur destruction.
      Le décompte du nombre de réticulocytes est associé à une numération de la formule sanguine (NFS).

      2 – Conditions de prélèvement
      Le prélèvement veineux s’effectue au niveau du bras dans un tube
      Il n’y a pas de conditions spéciales pour ce prélèvement.

      3 – Résultats normaux
      Enfant entre 3 et 10 ans : 0.2 à 0.8 % des hématies
       Femme et homme :
      En valeurs relatives : 0,5 à 2 % des hématies
      En valeur absolue : 25 000 à 75 000 / mm 3 ou 25 à 75 giga / litre

      4 – Résultats anormaux
      Si le nombre de réticulocytes est élevé, on parle d’anémie régénérative ou d’origine périphérique.
      Ces anémies sont en rapport avec une perte de globules rouges ou une destruction  des globules rouges.
      Un taux élevé de réticulocytes dans le sang peut avoir plusieurs causes –
      1 – Anémie hémolytiques congénitales (maladies de l’hémoglobine, ou déficit enzymatique)
      2 – Anémie hémolytique acquise
      3 – Anémie par saignement chronique ou anémie post-hémorragique
      4 – Une régénération de la moelle osseuse par exemple après une transplantation
      5 – La prise de médicaments comme l’érythropoïétine
      6 – Une maladie respiratoire entraînant une insuffisance en oxygène (broncho-pneumopathie chronique obstructive…)

      Un taux de réticulocytes  bas – inférieurs à 40 000/ml -, peut avoir plusieurs origines – 
      1 – Aplasie médullaire spontanée ou après chimiothérapie
      2 – Erythroblastopénie
      3 – Anémie inflammatoire
      4 – Anémies carentielles (fer, vitamine B12, folates)
      5 – Anémies réfractaires 
      6 – Anémies au cours de certaines maladies de la moelle (myélome, lymphomes, leucémies, cancers).
      7 – Insuffisance rénale


      V – INDICES ÉRYTHROCYTAIRES OU CONSTANTES DE WINTROBE – VGM – TCMH – CCMH –
      Elles sont d’une grande aide pour le diagnostiquer les pathologies de la lignée érythrocytaire, entre autre des anémies
      Leur indice est calculé à partir :
           – Du taux des Globules Rouges  (nombre)
           – De la mesure de l’hématocrite (exprimée en %)
           – Du dosage de l’hémoglobine (en g/100 ml)


      1 –  LE VOLUME GLOBULAIRE MOYEN (VGM)
      OU VOLUME MOYEN CORPUSCULAIRE (VMC)

      Il représente le volume moyen des globules rouges.
      1.1 – Intérêt du dosage
      Le VGM est  une valeur biologique rendant compte de la taille des globules rouges.
      La valeur du VGM permet souvent de poser le diagnostic étiologique de l’anémie.
      1.2 – Comment le calculer* ?
      VGM    =     Hte / nombre des GR x 10
      Il peut être directement mesuré par les automates de numération
      1.3 – Valeur normale
      Enfant entre 3 et 10 ans : 74 – 91
      Femme et homme : 80 à 95 μ3 ou fl*
      * Femtolitres (fL=10^ -15L),
      1.4 – Valeurs pathologiques
           1.4.1 – VGM augmenté à > à 95μ3
      Augmenté dans les macrocytoses  (globules rouges sont plus gros que la normale) ex : Anémies causées par un déficit en vitamine B12 ou anémie de Biermer, ou folates ou en cas d’alcoolisme chronique
           1.4.2 –  VGM diminué à < à 85 μ3
      Diminué dans les microcytoses (globules rouges sont plus petits que la normale) ex : anémies chroniques par carence en fer ou les thalassémies.


      2 –  LA CONCENTRATION CORPUSCULAIRE MOYENNE EN HÉMOGLOBINE (CCMH)

      Elle indique la concentration moyenne d’hémoglobine dans un globule rouge.
      2.1 – Intérêt du dosage
      C’est le pourcentage de saturation des hématies en hémoglobine exprimé en %
      La CCMH définit les concepts fondamentaux de normochromie et d’hypochromie.
      La CCMH est la quantité d’hémoglobine contenue dans 100 ml d’hématies.
      C’est l’une des trois principales constantes globulaires avec le volume globulaire moyen et la teneur corpusculaire moyenne en hémoglobine.

      2.2 – Comment le calculer ?
      CCMH = Hb / Hte x 100.

      2.3 – Valeur normale
      Enfant entre 3 et 10 ans : 28% – 33%
      Femme et homme : 30% – 35%

      2.4 – Valeurs pathologiques
      2.4.1 – La  CCMH diminuée
      La CCMH diminué ou hypochromie est observée  dans le cas d’une dilution de l’hémoglobine.
      L’hémoglobine est anormalement diluée dans les hématies, ex : carences en fer ou dans les thalassémies.
      Dans ce cas il serait souhaitable de vérifier cette hypochromie par l’étude de la morphologie érythrocytaire sur frottis.
      2.4.2 – La  CCMH augmentée
      Les hématies étant normalement saturées en hémoglobine, la CCMH ne peut être, pathologiquement  supérieure à la normale.
      Dans le cas d’une CCMH augmentée, on doit suspecter  un problème analytique.


      3  –  LA TENEUR CORPUSCULAIRE MOYENNE EN HÉMOGLOBINE (TCMH) OU TENEUR GLOBULAIRE MOYENNE EN HÉMOGLOBINE (TGMH)


      Elle indique la quantité moyenne d’hémoglobine contenue dans une hématie.
      Cette quantité d’hémoglobine est exprimée en picogrammes (pg) –

      3.1 – Intérêt du dosage
      La teneur corpusculaire moyenne en hémoglobine (TCMH) est la quantité moyenne d’hémoglobine contenue dans un globule rouge.
      Elle  déterminé le ente le taux d’hémoglobine et le nombre de globules rouges.

      3.2 – Comment le calculer ?
      TCMH = Hb / nombre GR x 10.

      3.3 – Valeur normale
      Enfant entre 3 et 10 ans : 24 – 30
      Femme et homme : 28 – 38
      Note 
      Elle varie avec l’âge : elle est plus élevée chez le nouveau-né, elle diminue par la suite.

      3.4 – Valeurs pathologiques
      3.4.1 – La TCMH augmentée 
      Elle s’observe au cours des anémies macrocytaires
      Dans l’anémie macrocytaire, les hématies sont plus grandes que la normale et tendent donc à avoir une TCMH plus élevée.
      3.4.2 – La TCMH diminuée
      Elle s’observe dans les anémies microcytaires (le globule rouge est plus petit que la normalité), et dans plusieurs autres anémies, ex : les anémies par carences de fer…


      VI – IDR L’INDICE DE DISTRIBUTION DES GLOBULES ROUGES – OU RED BLOOD CELL DISTRIBUTION WIDTH (RDW), OU ENCORE APPELÉ INDEX D’ANISOCYTOSE

      L’indice de distribution des globules rouges correspond à la variabilité de la taille des globules rouges. 
      L’IDR, correspond à la plage normale de la largeur de distribution des globules rouges.

      1 – Intérêt du dosage
      Il nous permet de diagnostiquer les personnes qui souffrent d’une déficience, en fer, empêchant de ce fait la formation normale d’hémoglobine dont la conséquence est la formation de globules de petite taille que la normale.

      2 – Comment le calculer ?
      C’est un  calcul fait automatiquement par les automates.
      La façon de le calculer varie avec les appareils.
      Autre méthode de calcul
      L’indice de distribution des globules rouges peut aussi être quantifié par le rapport écart type du volume des hématies multiplié par 100 et divisé par le volume globulaire moyen (VGM), le résultat étant alors exprimé en pourcentage.
      Important –
      Dans cette méthode de calcul, les artefacts microcytaires ou macrocytaires (fragments cellulaires, agrégats plaquettaires, agglutinats de globules rouges, passages en coïncidence…) sont éliminés

      3 – Valeur normale
      Cet indice de distribution est de 11 à 15

      4 – Valeurs pathologiques
      4.1 – IDR élevée :
      Est le signe d’une anisocytose.
      L’anisocytose, représente une variation de taille plus grande des hématies que la normale.   
      L’anisocytose est rencontrée dans –
      Une anémie hémolytique
      Une anémie par manque d’acide folique
      Une anémie ferriprive
      Une anémie pernicieuse
      Une anémie à cellules falciformes
      L’alcoolisme
      Les insuffisants cardiaques
      Hypertension pulmonaire
      Sujets âgés en apparente bonne santé


      VII – L’INDICE DE DE MENTZER

      
       L'indice de Mentzer  est utile pour différencier l'anémie de la carence en fer contre la thalassémie bêta
       Il est également important de noter que le test a une sensibilité élevée et une faible spécificité.
       
      1 - Comment le calculer ?
       Indice = VGM/GR
      
      2 - Valeur normale 
       Indice = 13
      
      3 - Valeur pathologique 
      - Une valeur supérieure à 14 suggère une anémie ferriprive
      - Une valeur inférieure à 13 suggère une béta thalassémie



      VIII – LES GLOBULES BLANCS

      1 – Présentation
      Les globules blancs sont représentés par deux grandes familles : les granulocytes « granulaires » et les mononucléaires agranulaires.
      Les granulaires sont représentés par les granulocytes ou polynucléaires, possédant plusieurs noyaux.
      Il en existe trois grandes familles dont leur dénomination est basée sur leur affinité tinctoriale (affinité à absorber les colorants) et qui peut-être, neutre, acide ou basique.
      – Les agranulaires sont représentés par deux familles, les monocytes et les lymphocytes.

      2 – Rôles
      Les granulocytes font parties des globules et jouent un rôle dans l’immunité non spécifique, car ils ne s’attaquent pas à un seul antigène, mais à plusieurs antigènes.
      Ils interviennent dans les mécanismes de l’inflammation, de l’immunité et de la défense de l’organisme contre les agressions microbiennes.

      3 – Valeurs normales
      Chez l’adulte, entre 4 000 et 10 000/mm3
      Une variation autour des chiffres normaux peut donc concerner l’une ou simultanément plusieurs des 5 variétés de globules blancs.

      4 – Variations physiologiques
      Ils sont plus élevés pendant l’enfance et surtout chez les nourrissons, le nombre de globules blancs se normalise avant l’adolescence.
      Il peut être supérieur en cas de tabagisme.
      Certaines ethnies  ont des chiffres normaux bas.

           4.1  – Signification d’une augmentation
      En cas d’infections bactériennes ou de leucémies.
      Les éosinophiles peuvent être plus nombreux en cas d’allergie ou de parasitose.
      L’augmentation du nombre des globules blancs est appelée « hyperleucocytose« .
      Elle est rencontrée en cas de –
      Syndromes inflammatoires
      Certaines parasitoses
      Nécroses tissulaires
      Cancers
      Syndromes myéloprolifératifs
      Certaines leucémies
      Réactions allergiques médicamenteuses…
           4.2 – Signification d’une baisse
      Dans certaines infections virales (SIDA par exemple)
      Certaines formes de leucémies ou de cancers
      Prise de certains médicaments (antalgiques, antibiotiques, anti-inflammatoires…)
      Certaines infections virales ou parasitaires
      Insuffisance médullaire
      Certaines anémies…
      5 – Modalité de l’examen
      On calcule leur nombre au moyen d’une prise de sang au pli du coude qui permet l’analyse de l’hémogramme.
      Il n’est pas nécessaire d’être à jeun.

      IMPORTANT 
      Les valeurs normales indiquées dépendent des techniques utilisées par les laboratoires et peuvent donc varier d’un laboratoire à l’autre.


      1GRANULOCYTES GRANULÉS


      1.1Granulocytes neutrophiles


      Intérêt du dosage
      Le polynucléaire fait parti des globules blancs.
      C’est le premier élément de lutte contre les infections.
      Ils font parties des défenses  non spécifiques car ils ne sont pas dirigés vers un seul antigène.
      Les polynucléaires neutrophiles sont des phagocytes, c’est-à-dire qu’ils sont capables d’avaler et de digérer les corps étrangers à l’organisme.
      Dans ce cas on trouve une augmentation rapide de leur nombre.

      Conditions de prélèvement
      Le prélèvement veineux s’effectue au niveau du bras dans un tube chez un sujet au repos.
      Il n’y a pas de conditions spéciales pour ce prélèvement.

      Résultats normaux
      1Chez l’adulte les globules blancs sont compris entre 4 000 et 7 000/ml dont 40 à 80% de polynucléaires neutrophiles.
      2 À la naissance il existe entre 10 000 et 30 000 Globules blancs avec moins de 50% de polynucléaires.
      Les valeurs sont comparables à celles de l’adulte vers 8 ans.
      3 À la fin de la grossesse, il existe une hyperleucocytose qui est normale.
      4 – Enfin après un effort, une douleur importante, le nombre de globules blancs peut augmenter ainsi que chez les patients tabagiques.
      Résultats anormaux

      Le nombre de polynucléaires peut être diminué –
      1 – Après certaines infections virales ou parasitaires
      2 – Après la prise de certains médicaments
      3 – Après chimiothérapie
      4 – Dans certaines maladies de la moelle (myélomes, lymphomes, leucémies, cancers)
      5 – Dans les aplasies médullaires
      6 – Dans les anémies carentielles : par carence en fer, en acide folique ou en vitamine B12,
      7 – L’hyperthyroïdie

      Le nombre de polynucléaires peut s’élever –
      1 – Au cours de la plupart des infections bactériennes à germes pyogènes (streptocoques, staphylocoques)
      2 – Au cours des syndromes inflammatoires (Polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, …)
      3 – Au cours de certaines maladies de la moelle (myélomes, lymphomes, leucémies, cancers)
      4 – Dans les aplasies
      5 – Certaines parasitoses
      6 – L’infarctus du myocarde
      7 – La maladie de Hodgkin
      8 – Les désordres métaboliques: goutte, urémie, éclampsie…
      9 – Les hémorragies
      10 – Les intoxications: certains médicaments, benzène, radiations…
      11 – La consommation excessive de tabac


      1.2 – Granulocytes éosinophiles

      Intérêt du dosage
      Les polynucléaires éosinophiles font partie des globules blancs (cellules de défense du corps contre les infections) et sont systématiquement décomptés au cours de la formule sanguine.
      Les polynucléaires éosinophiles ont pour rôle de s’attaquer aux parasites de l’organisme, sans les phagocyter : ils se fixent dessus, déversent leurs granules qui contiennent des enzymes destinées à les détruire.
      Une recherche d’une éosinophilie est faite devant des signes allergiques, ou devant des troubles digestifs.
      L’affirmation d’une hyper éosinophilie (augmentation du nombre des éosinophiles) oriente alors vers certaines causes que l’on doit rechercher.

      Conditions de prélèvement
      Le prélèvement veineux s’effectue au niveau du bras dans un tube au laboratoire.
      Il n’y a pas de conditions spéciales pour ce prélèvement.

      Résultats normaux
      Il existe à l’état normal entre 40 à 400 éosinophiles/ml soit entre 0, 1 et 5% des globules blancs

      Résultats anormaux
      Les éosinophiles peuvent être augmentés (> 500/ml)
      L’hyper éosinophilie peut être secondaire –
      1 – Dans la plupart des parasitoses (présence de vers dans le tube digestif), mais pas dans le paludisme, ni l’amibiase
      2 – Dans les phénomènes allergiques, ex : asthme, eczéma, urticaire, …
      3 – Dans les réactions à certains médicaments
      4 – Dans certaines dermatoses (maladie de peau, ex : gale, pemphigus et polymyosite)
      5 – Dans le syndrome myalgie-hyper éosinophilie (lié au tryptophane)
      6 – Dans certaines maladies générales (connectivites)
      7 – Dans certains cancers ou lymphomes en particulier dans la maladie de Hodgkin
      L’hyper éosinophilie peut être primitive –
      1 – Dans la fasciite à éosinophile (maladie de Schulman)
      2 –  Dans les syndromes dits hyper éosinophiles primitifs
      3 – Dans les exceptionnelles leucémies à éosinophiles


      1.3 – Granulocytes basophiles


      Intérêt du dosage
      Les polynucléaires basophiles font partie des globules blancs (cellules de défense du corps contre les infections) et sont systématiquement décomptés au cours de la formule sanguine.
      Les polynucléaires basophiles sont les globules blancs les plus rares.
      Ils activent la réaction inflammatoire et interviennent dans les réactions allergiques
      Une variation du nombre des polynucléaires basophiles est très rare.
      C’est habituellement une découverte d’examen de laboratoire.
      Le patient ne ressent pas de symptômes dus à cette variation.

      Conditions de prélèvement
      Le prélèvement veineux s’effectue au niveau du bras dans un tube.
      Il n’y a pas de conditions spéciales pour ce prélèvement

      Résultats normaux
      À l’état normal les polynucléaires basophiles représentent moins de 1% des globules blancs.
      Soit :  100 /mm3

      Résultats anormaux
      Une augmentation des polynucléaires basophiles se rencontre essentiellement dans
      1 – Les maladies hématologiques du sang
      2 – Les syndromes myéloprolifératifs, ex : leucémie myéloïde chronique, splénomégalie myéloïde, polyglobulie, thrombocythémie…
      3 – Plus rarement cette augmentation s’observe dans certaines colites ulcéreuses, ex : inflammation de l’intestin
      4 – Une réaction allergique
      5 – Certaines maladies infectieuses


      2 – GRANULOCYTES AGRANULÉS


      2.1 – Les lymphocytes

      Intérêt du dosage
      Les lymphocytes représentent les cellules mémoires de l’organisme et celles responsables de l’immunité.
      Les lymphocytes ont un rôle majeur dans le système immunitaire et sont impliqués dans la fabrication des anticorps.
      Leur variation oriente vers certaines pathologies.

      Conditions de prélèvement
      Le prélèvement veineux s’effectue au niveau du bras dans un tube
      Il n’y a pas de conditions spéciales pour ce prélèvement.

      Résultats normaux
      Les lymphocytes représentent de 20 à 40% des globules blancs.
      Nourrisson    – 9 000
      Enfant         – 7 000
      Adulte           – 1 000 à 4 000
      On parle d’hyper-lymphocytose si le taux est supérieur aux valeurs normales.
      Résultats anormaux On retrouve une hyper lymphocytose –
      1 – Dans les syndromes lympho-prolifératifs (maladie de Waldensötrom, leucémie lymphoïde chronique)
      2 – Certaines maladies infectieuses, hépatite virale, brucellose, syphilis secondaire, coqueluche, oreillons, brucellose, grippe, mononucléose…
      3 – Au cours des agranulocytoses aiguës en réparation ou les aplasies médullaires Les réactions allergiques
      4 – Certaines maladies auto-immunes
      On retrouve une lymphopénie (diminution des lymphocytes) –
      1 – Au cours des traitements par corticoïdes ou des traitements immunodépresseurs
      2 – Au cours du SIDA
      3 – Au cours de certaines aplasies
      4 – Dans certaines maladies congénitales
      5 Déficits immunitaires congénitaux
      6 – Maladie de Hodgkin…


      2.2 – Les monocytes

      Les monocytes sont des globules blancs qui évoluent en macrophages ou cellules dendritiques.
      Il s’agit des cellules les plus grandes qui circulent dans le sang.

      Intérêt du dosage
      Leur variation oriente vers certaines étiologies.

      Conditions de prélèvement
      Le prélèvement veineux s’effectue au niveau du bras dans un tube.
      Les monocytes sont dosés systématiquement quand le médecin demande une NFS, étude de la formule sanguine.
      Il n’y a pas de conditions spéciales pour ce prélèvement.

      Résultats normaux
      Les monocytes représentent de 2 à 10% des globules blancs.
      Soit : de 160 à 1000 /mm3

      Résultats anormaux
      On retrouve un syndrome mononucléosique
      1 – Dans certains syndromes myéloprolifératifs, ex : leucémie myéloïde chronique, splénomégalie myéloïde…
      2 – Dans certaines leucémies
      3 – Dans certaines maladies infectieuses, ex : mononucléose infectieuse, primo infection Cytomégalovirus, toxoplasmose, hépatite virale, brucellose, syphilis secondaire, zona, varicelle, rougeole, rickettsioses
      4 – Au cours des agranulocytoses aigues en réparation ou les aplasies médullaires
      5 – Les connectivites
      6 – Certaines métastases de cancers


       IX – LES PLAQUETTES SANGUINES
      OU LES MÉGACARYOCYTES

      Les plaquettes sont les cellules sanguines circulantes qui permettent la coagulation en collaboration avec certaines protéines et avec les cellules des vaisseaux.
      Une numération des plaquettes doit donc être réalisée devant l’apparition d’un trouble de la coagulation.
      Soit si vous saignez beaucoup et facilement soit en cas de thrombose.

      1 – Conditions de prélèvement
      Le prélèvement veineux s’effectue au niveau du bras dans un tube.
      Il n’y a pas de conditions spéciales pour ce prélèvement.

      2 – Résultats normaux
      Les plaquettes sont comprises à l’état normal entre 150 et 400 000/ml.

      3 – Résultats anormaux
      3.1 – Les plaquettes peuvent être élevées  ou thrombocytose :
      1 – Dans les syndromes infectieux ou inflammatoires
      2 – Après une splénectomie (ablation de la rate)
      3 – Dans les cas de carence en fer
      4 – Après une hémorragie importante (augmentation transitoire)
      5 – Dans les syndromes dits myéloprolifératifs (thrombocythémie essentielle, leucémie myéloïde chronique, polyglobulie de Vaquez, splénomégalie myéloïde)
      6 – Maladies infectieuses
      7 – Maladie de Hodgkin
      8 – Interventions chirurgicales
      9 – Stress
      10  – Brûlures graves
      11 – Cirrhose
      12 – Pancréatite
      13 – Atrophie splénique…
      3.2 – Les plaquettes peuvent être abaissées ou thrombopénie  :
      1 – Soit par diminution de leur production
      2 – Par aplasie médullaire touchant toutes les lignées ou uniquement les plaquettes.
      Cette aplasie peut être soit spontanée soit induite par une chimiothérapie
      3 – Lors des envahissements médullaires (leucémies, lymphomes, cancers)
      4 – Soit par destruction périphérique
      Elles peuvent être abaissées aussi :
      1 – Dans certaines maladies infectieuses bactériennes ou virales
      2 – Après la prise de certains médicaments
      3 – Après traitement par héparine
      4 – Après transfusion sanguine (très rare)
      5 – Au cours de certaines maladies rares (syndrome hémolytique et urémique)
      6 – Au cours de certaines complications de la grossesse.
      7 – Lorsqu’il existe une splénomégalie (grosse rate) volumineuse comme dans les cirrhoses, les leishmanioses…
      8 – Dans les cas de coagulation intra vasculaire disséminée
      9 – Hémodilution
      10 – Atteinte virale
      11 – Trouble immunitaire (maladie auto-immune, réaction allergique)
      12 – Purpura…


      X – VOLUME PLAQUETTAIRE MOYEN – VPM –

      Le volume Moyen Plaquettaire (VMP) est un paramètre qui désigne le volume moyen ou la taille « moyenne » des  plaquettes.

      1 – Intérêt du dosage
      Le volume Moyen Plaquettaire  est une information donnée, sur la production des plaquettes dans la moelle osseuse.
      Les plaquettes jeunes sont plus grosses, et une augmentation du  volume Moyen Plaquettaire  se produit lorsque qu’il y a l’augmentation du nombre de plaquettes produites.
      Une carence de plaquettes révèle une anomalie de la coagulation du sang appelée aussi hémostase.

      2 – Résultats normaux
       Les résultats normaux se situent dans une plage de 5.0 à 15.0 fL (femtolitre)*.
      Ce taux est généralement plus élevé chez les hommes.
      * Un femtolitre  représente le 1 milliardième du litre.

      3 – Résultats anormaux
      3.1 – Le volume Moyen Plaquettaire (VMP), augmenté –
      Une augmentation de MPV signifie que le sang a une plus grande tendance à la coagulation du sang, ce qui pourrait augmenter le risque de maladie cardiovasculaire.
      Diabète
      Anémie post-hémorragique (pour compenser la perte de sang, la moelle osseuse produit des cellules jeunes)
        Purpura thrombocytopénique
      Hyperthyroïdie
      Thalassémie (maladie héréditaire)
      Splénectomie (ablation de la rate)…
      3.2 – Le volume Moyen Plaquettaire (VMP), abaissé –
      Splénomégalie (rate élargie en volume)
      Anémie mégaloblastique
      Cirrhose du foie
      Leucémie
      Sarcome
      Lymphome
      Cancer
      Maladie de hodgkin…
      3.3 – Comment interpréter les résultats – MPV  et taux des plaquettes ?
      MPV élevé  et taux des plaquettes faible
      Thrombocytopénie immunitaire,
      Pré-éclampsie, (une complication pendant la grossesse qui augmente la pression artérielle)
      Septicémie
      Réponse inflammatoire à une infection
      Divers troubles génétiques.
      MPV élevé et taux des plaquettes normal
      Leucémie myéloïde chronique
      Hyperthyroïdie …
      Le volume Moyen Plaquettaire (VMP), diminué
      MPV bas et taux des plaquettes bas
      Anémie
      Chimiothérapie du cancer
      MPV bas  et taux des plaquettes normal
      Insuffisance rénale chronique.
      MPV bas  et taux des plaquettes élevé
      Infection
      Certaines  formes de cancer

       

       



      Pr. Salim Djelouat
      Medical Analyst and Bioclinicist
      Certified Medical Specialist in Health, Fitness, and Physical Therapy – Paris –
      Psychotherapist
      Scientific author
      Webmaster and blogger



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      Salim Djelouat

      Pr. Salim Djelouat Professor Medical Analyses and Medical bacteriology / Scientific Author / France & New York, USA Professor of Bio-Clinical Webmaster, blogger Medical Expert certified Author and scientist Author

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