Toutes les études et enquêtes épidémiologiques ont montré que l’hypertension artérielle était plus fréquente chez les diabétiques insulinodépendants ou non, que chez les personnes non-diabétiques.
Pr. Salim Djelouat
Expert médicale certifié en médecine, santé et bien-être – Paris –
Auteur scientifique
salimdjelouat@mail.com
Voir : le livre : Mon guide de l’hypertension artérielle
Et
Le livre : l’hypertension artérielle : comment vivre avec
SOMMAIRE
I – POURQUOI CETTE ASSOCIATION HTA et DIABÈTE EST DANGEREUSE ? II – COMMENT PEUT-ON DIMINUER CE RISQUE ? 1 – Des contrôles réguliers 2 – Le respect de son traitement médical 3 – Le respect des règles d’hygiène et de vie 4 – La réduction de l’effet de Stress : savoir maîtriser son stress 5 – Lutter contre le tabagisme sous toutes ses formes 6 – Lutter contre l’alcoolisme
Cette association hypertension et diabète est particulièrement dangereuse et peut entraîner des risques élevés de complications :
– Cardiovasculaires
– Au niveau des yeux (rétinopathies)
– Rénales (insuffisances rénales)
Cependant les mécanismes de cette association sont différents selon les personnes concernées, d’où l’importance d’un contrôle régulier du taux de sucre sanguin au même titre que le contrôle de la pression artérielle.
I – POURQUOI CETTE ASSOCIATION HTA et DIABÈTE EST DANGEREUSE ?
Le diabète et l’hypertension artérielle sont des maladies « concomitantes ».
Les diabétiques sont deux à trois fois plus susceptibles d’être hypertendus que les non-diabétiques et les personnes hypertendues sont plus prédisposées au diabète que les personnes normo-tendues.
On sait aussi que des chiffres élevés de tension artérielle ou de glycémie, peuvent passer inaperçues pendant plusieurs années.
Cette association et méconnaissance des chiffres va être la résultante de plusieurs complications :
1 – Cardiovasculaires
(Sévères avec des risques de décès élevés)
2 – Rénales
(L’insuffisance rénale terminale)
3 – Rétinopathie
(Rétinopathie diabétique exsudative et proliférative)
II – COMMENT PEUT-ON DIMINUER CE RISQUE ?
Ce risque de complications ne peut être diminué que par :
1 – Des contrôles réguliers –
1.1 – De la Pression Artérielle
L’autosurveillance de la pression artérielle et un aspect essentiel du plan de la prise en charge par la personne malade.
Elle doit être encouragée.
La personne hypertendue, doit connaitre pour cela, sa propre valeur cible de pression artérielle et ce afin de permettre des modifications rapides du traitement.
En plus, cette autosurveillance permet au malade de communiquer avec son médecin traitant.
1.2 – De la Glycémie et sucre, acétone, albumine dans les urines
Le contrôle du taux du sucre dans le sang doit être optimal et ce, afin de réduire les risques de complications.
Il faut aussi rechercher dans les urines (en utilisant à cet effet des bandelettes réactives) : le sucre, l’acétone et l’albumine
Le cholestérol fait partie des assassins dit de l’ombre avec le diabète et l’hypertension artérielle…)
1.5 – Du Dosage de l’hémoglobine glycosylée A1c
Élément indispensable pour la prévention des complications liées au diabète et plus particulièrement : oculaires, rénales et neurologiques.
1.6 – De la Créatinine Sanguine et Urinaire
Surveillance de la fonction rénale
1.7 – Par la réalisation d’un fond d’œil
Permet de dépister les complications du diabète au niveau de la rétine.
2 – Le respect de son traitement médical –
2.1 – Respectez la posologie
2.2 – Ne ratez aucun jour de traitement
2.3 – Ne jamais interrompre son traitement
2.4 – Prévenir votre médecin de tout incident survenant lors de la prise de votre traitement et ne le modifier en aucun cas
2.5 – N’oubliez jamais de renouveler votre stock de médicaments
2.6 – Évitez toute automédication lorsque vous êtes sous traitement antihypertenseur.
3 – Le respect des règles d’hygiène et de vie –
3.1 – Avoir une alimentation équilibrée et surtout saine
Une alimentation saine est considérée comme la pierre angulaire de la prise en charge de l’hypertension chez le diabétique.
Il serait préférable que les conseils nutritionnels soient donnés par une diététicienne.
La thérapie nutritionnelle doit se baser sur une diminution du taux d’hémoglobine glycosylée A1c.
Cette « thérapie » nutritionnelle peut aider à prévenir et à traiter les complications éloignées du diabète, ainsi que les affections liées à la maladie et tous les troubles qui les accompagnent.
Bien entendu que la « thérapie » nutritionnelle devrait de préférence être individualisée, pour qu’elle se montre efficace.
En général une alimentation saine se compose de –
- Fruits et légumes - Grains entiers - Produits laitiers à faible teneur en matières grasses - De fibres alimentaires solubles… Et doit être pauvre en : - Graisses saturées - Cholestérol - Sel…
3.2 – Pratiquer une activité physique régulière et surtout d’une intensité modérée
3.3 – Avoir un un bon poids
La plupart des personnes atteintes de diabète de type 2 présentent un surpoids ajouté à une hypertension qui est elle aussi associée à un indice de masse corporelle (IMC) élevé.
Pour cet effet il est recommandé d’atteindre et surtout de maintenir un poids de santé idéal afin de faire diminuer l’hypertension artérielle et les autres facteurs de risque de maladies cardiovasculaires.
Certaines études ont démontrées qu’une perte de 4 kg, permet une baisse de tension de 4/2.3 mm Hg.
Une perte de 5 à 10% du poids initial chez un diabétique, peut accroître la sensibilité au traitement par insuline et fait abaisser la glycémie, la pression artérielle et les graisses dans le sang (lipidémie).
La perte de poids devrait idéalement ce faire au rythme de 1 à 2 kg par mois et exige une intervention efficace en matière de mode de vie.
4 – La réduction de l’effet de Stress : savoir maîtriser son stress –
La prise en charge du stress chez une personne diabétique doit être soutenue par des personnes compétentes (psychologues, professionnels de la santé, associations de diabétiques…) et encourager (par la famille et les amis) dans les prises de décisions concernant tous les aspects relatifs à leur maladie.
Les professionnels de la santé et les psychologues plus particulièrement, doivent faire des dépistages et être attentifs aux signes de dépression et de détresse psychologique.
Cliquez sur ce lien pour apprendre à gérer son stress :
MOI DIABÉTIQUE ET STRESSÉ (E) ? JAMAIS
http://salimdjelouat.com/2017/07/17/moi-diabétique-et-stresse-e-jamais/
5 – Lutter contre le tabagisme sous toutes ses formes –
Il est recommandé aux diabétiques hypertendus de vivre et de travailler dans un environnement sans fumée de tabac.
Un an après l’abondant du tabac et par la non fréquentation d’endroits comportant des fumées de tabac (cafés…), le risque de maladie cardiovasculaire diminue de presque de 50%.
L’effet de la cigarette chez un fumeur, s’estompe au bout de trois ans.
6 – Lutter contre l’alcoolisme –
Des études ont montré qu’une diminution de la consommation d’alcool, permet d’abaisser la pression artérielle de 2/4 mm Hg.
Il reste que l’alcool est un facteur de risque.
Pr. Salim Djelouat
Medical Analyst and Bioclinicist
Certified Medical Specialist in Health, Fitness, and Physical Therapy – Paris –
Psychotherapist
Scientific author
Webmaster and blogger
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