DIABÈTE INSULINO – DÉPENDANT – D.I.D –
Anciennement appelé diabète juvénile.
Appelé aujourd’hui diabète du type 1 ou diabète insulinodépendant (D.I.D), car le maintient en vie du sujet atteint, ne dépend que de l’injection d’insuline.
– AVERTISSEMENT –
Ce document vous offre de l’information
En aucun cas les informations et conseils donnés ne peuvent se substituer
à votre médecin traitant.
L’information qui vous est donnée ne peut constituer un diagnostic, lequel nécessite obligatoirement une consultation auprès de votre médecin traitant.
Si vous pensez que vous présentez un des symptômes décrits ou si le doute persiste,
Consultez votre médecin.
Anciennement appelé diabète juvénile.
Appelé aujourd’hui diabète du type 1 ou diabète insulinodépendant (D.I.D), car le maintient en vie du sujet atteint, ne dépend que de l’injection d’insuline.
Il concerne environ 15% des diabétiques et touche plus habituellement :
– Les jeunes enfants
– Les adolescents
– Les adultes jeunes sans surpoids corporel
Très important –
Il peut aussi survenir brutalement avec un « syndrome cardinal ou le 3P2A », (Polyphagie, Polydipsie, Polyurie, Amaigrissement, Asthénie).
1er Question
Quelle est la caractéristique du diabète du type 1 ?
Il est caractérisé par la présence dans l’organisme des anticorps anti- (cellules productrices de l’insuline).
Ces cellules sont détruites par des anticorps et par des lymphocytes T (cellules de l’immunité).
L’hyperglycémie apparaît lorsque, i ne reste plus que 10 à 20 % de cellules Bêta fonctionnelles.
Il faut aussi noter que des jeunes sans antécédents familiaux de diabète de type 1, peuvent aussi développer la maladie.
2ème Question
Est-ce que le processus de destruction des cellules bêta est rapide ?
Le processus de destruction des cellules bêta du pancréas est appelé « insulite » se déroule sur plusieurs années (10 ans et voire plus avant l’apparition du diabète).
3ème Question
Sur quel terrain cette réaction auto-immune survient ?
Cette réaction auto-immune survient sur un terrain ayant une susceptibilité* génétique et apparaissant à la suite de facteurs déclenchant.
* Cette susceptibilité génétique n’est qu’une hypersensibilité.
4ème Question
Est-ce que cette réaction d’auto-immunité ou d’hypersensibilité peut-être dépistée ?
Oui, cette réaction peut être dépistée par des dosages sanguins d’auto-anticorps et cela bien avant l’apparition de l’hyperglycémie.
5ème Question
Est-ce que cette piste génétique ne concerne que le diabète du type 1 ?
La piste génétique concerne presque exclusivement le diabète de type 1, mais il faut reconnaître, qu’il existe quelques données qui suggèrent qu’elle puisse également jouer un rôle dans le diabète de type 2.
6ème Question
Est-ce qu’il existe d’autres facteurs pouvant favoriser ou influencer l’éclosion du diabète du type 1 ?
Effectivement, plusieurs autres facteurs peuvent influencer l’éclosion de ce type de diabète et dont les principaux sont :
– Prédisposition génétique des groupes HLA/DR3 ou HLA/DR4 : la présence de ces gènes, multiplie le risque de développement du diabète, mais ne la déclenche pas.
– Les gènes CMH et CTLA-4, en tant que facteurs de prédisposition de ce type de diabète
– Prédisposition au génotype HLA DQ
– Infections virales : (Le rôle des virus dans la pathogénie du diabète de type 1 est suspecté) :
* Les coxsakies virus du groupe B4, peuvent entraîner des réactions auto-immunitaires sur l’organisme avec une destruction des cellules des Îlots de Langerhans du pancréas et entraîner un diabète de type 1.
* Virus des oreillons (suspecté, mais pas confirmé)
*Les myxovirus (suspecté, mais pas confirmé)
* Les paramyxovirus (suspecté, mais pas confirmé)
Important
On ne retrouve d’antécédent familial que dans 1 cas sur 10.
Il survient essentiellement avant 20 ans, avec 2 pics d’incidence vers 12 et 40 ans.
Il peut être associé à d’autres maladies auto-immunes (vitiligo, maladie de Basedow, thyroïdites, maladie de Biermer)
7ème Question
Quelles sont les populations à risque de développer un diabète du type 1 ?
Le risque pour une mère diabétique insulinodépendante d’avoir un enfant diabétique est environ 2 %, alors que le risque est de 4 à 5 % lorsque c’est le père qui est diabétique insulinodépendant.
Les différents risques sont résumés dans le tableau ci-dessous :
8ème Question
Quels sont les symptômes du diabète du type 1 ?
Les principaux symptômes liés au diabète du type 1, rencontrés :
1 – Chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte sont ⇒⇒
– Augmentation de la soif (qui devient intarissable) et de la faim
– Besoin fréquent d’uriner, ce qui peut entraîner des problèmes de pipi au lit (énurésie) chez un enfant jusque-là propre
– Fatigue anormale
– Somnolence
– Amaigrissement important
– Peau sèche sujette à des démangeaisons
– Coupures et blessures qui se cicatrisent lentement
– Infections fréquentes des gencives, de la vessie, du vagin, de la vulve et du prépuce
– Insensibilité ou fourmillement des mains et des pieds
– Vision floue
– Irritabilité…
Important
Si la glycémie est supérieure à 3 gr/l, on détecte de l’acétone dans les urines.
Si cette hyperglycémie n’est pas prise en charge, elle va aboutir à un état acido-cétosique, se traduisant par des trouble de la conscience et entraînant un coma diabétique par acidocétose.
2 – Chez le nourrisson
Le diabète du type 1 chez le nourrisson est assez rare.
Les principaux symptômes sont :
– Érythème fessier sévère (fesses rouges)
– Malaises
– Très faible prise de poids, alors que le nourrisson a un très bon appétit
– Soif
– Augmentation de la diurèse (les couches sont mouillées en permanence)
– Vomissements
– Déshydratation
Important
Le diabète du type 1, ne se manifeste pas toujours ni de la même façon ni avec la même intensité et ne regroupe pas tous les symptômes cités.
Si vous remarquez un ou plusieurs des symptômes décrits chez un membre de votre famille, consulter un professionnel de la santé pour une prise de sang, qui déterminera avec certitude un état de santé.
9ème Question
Quels sont les risques d’un diabète du type 1, sur l’enfant ?
Les enfants atteint de diabète de type 1 ont un risque près de 10 fois plus élevé d’infections à entérovirus par rapport à des enfants non diabétiques.
Les entérovirus sont les virus les plus largement étudiés avec une association possible avec le diabète de type 1.
Ce groupe de virus comprend les virus de la poliomyélite et les virus coxsakies.
Il reste à déterminer si les infections à entérovirus peuvent augmenter le risque de diabète de type 1 chez l’enfant ?
Des études prospectives seront nécessaires pour établir le lien entre infection à entérovirus et développement d’une auto-immunité d’un diabète de type 1.
10ème Question
Pour quel traitement du diabète du type 1 ?
Le traitement repose sur la prise d’insuline injectable.
(Voir – je suis diabétique et je me soigne : comment ? Volet 4 : par le respect du traitement médical).
Vidéos choisies et conseillées
https://www.youtube.com/watch?v=WeWmqnbXdfo
Pr. Salim Djelouat
Medical Analyst and Bioclinicist
Certified Medical Specialist in Health, Fitness, and Physical Therapy – Paris –
Psychotherapist
Scientific author
Webmaster and blogge
RESPECTER LES DROITS DE PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE DES AUTEURS.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
Toutes les informations reproduites dans cet article sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par le propriétaire (ou les propriétaires) des publications (ou Knols).
Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l’accord préalable écrit du propriétaire de l’article.
SPONSORING
Les sponsors et futurs partenaires commerciaux peuvent contacter l’auteur pour la personnalisation de nos publications (ou Knols).
Des publicités peuvent être incorporées et compatible avec nos publications ou la plate-forme de Google Knols, sous formes de vidéo, films, diaporamas ou sous forme audio.
Des liens hypertextes de renvois vers votre entreprise ou vos marques peuvent être ajoutés.
– Les lecteurs de nos publications (ou Knols), sont principalement :
– Les professionnels de la santé
– Les universitaires
– Les éditeurs de revues scientifiques et médicales
– Les éditeurs et éditeurs d’e-book
– Éventuellement les sociétés pharmaceutiques et de biotechnologie
– Les organismes chargés des réunions, conférences médicales et de biotechnologie
– Un large public (pour information)
UTILISATION COMMERCIALE :
Le contenu de nos publications (ou Knols) est protégé dans le monde entier par les droits d’auteur des États-Unis, de la convention de Berne et de la convention universelle sur les droits d’auteur.
Pour toute utilisation, citation complète ou partielle, pour ajout d’un lien hypertexte, le nom et le titre complet de nos publications (ou Knols)doivent être inclus.
L’utilisation de tout ou partie de nos publications (ou Knols) à des fins commerciales ou pour tout type d’activité commerciale, requièrent une demande par écrit et non par courriel électronique, d’une autorisation qui doit être demandée directement au propriétaire de nos publications (ou Knols).
Dans le cas d’une traduction de nos publications (ou Knols), le respect du propriétaire de nos publications (ou Knols) et des co-auteurs doivent apparaitre conformément à l’original.
Pr. Salim Djelouat et Coll.
RESPECT THE INTELLECTUAL PROPERTY RIGHTS OF AUTHORS.
All rights of reproduction and representation reserved.
All information reproduced in this article are protected by intellectual property rights held by the owner (or owners) of publications (or Knols).
Therefore, none of this information may be reproduced, modified, redistributed, translated, exploited commercially or reused in any way whatsoever without the prior written consent of the owner of the article.
SPONSORSHIP
Sponsors and future business partners can contact the author for customization of our publications (or Knols).
Advertisements may be included and compatible with our publications or the platform of Google Knols, in the form of video, movies, slideshows, or audio form. Hyperlinks referrals to your business or brand can be added.
– The readers of our publications (or Knols) are primarily:
– Health Professionals
– Academics
– The editors of scientific and medical journals
– Editors and publishers of e-book
– Eventually pharmaceutical and biotechnology companies
– The bodies of meetings, medical conferences and Biotechnology
– A large audience (for information)
COMMERCIAL USE:
The contents of our publications (or Knols) is protected worldwide by copyright in the United States, of the Berne Convention and the Universal Convention on copyright.
For any use, full or partial citation for adding a hyperlink, the name and full title of our publications (or Knols) must be included.
The use of all or part of our publications (or Knols) for commercial purposes or for any type of business, require a written request and not by e-mail, an authorization which must be requested directly to the owner of our publications (or Knols).
In the case of a translation of our publications (or Knols), respect for the owner of our publications (or Knols) and co-authors must appear under the original.
Pr. Djelouat Salim et al.
Lisez, aimez et partager afin de faire bénéficier, votre famille, vos amis (es)
Laissez moi un commentaire afin d’améliorer le contenu
Posez-moi des questions, j’essaierais de vous répondre
Vous voulez participer à l’enrichissement du contenu, faites le moi savoir
VOS QUESTIONS / NOS RÉPONSES