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      COMPRENDRE LA GLYCÉMIE À JEUN

      COMPRENDRE LA GLYCÉMIE À JEUN

      LA GLYCÉMIE À JEUN PERMET LE DÉPISTAGE DU DIABÈTE


      Pr. Salim Djelouat
      Expert médicale certifié en médecine, santé et bien-être – Paris –
      Auteur scientifique
      salimdjelouat@mail.com


      SOMMAIRE

      I – INTÉRÊT DU DOSAGE
      II – CONDITIONS À RESPECTER LORS DU PRÉLÈVEMENT
      III – VALEURS NORMALES DE RÉFÉRENCE
      IV – VALEURS ANORMALES
      V – VARIATIONS PHYSIOLOGIQUES DE LA GLYCÉMIE ET DE LA GLYCOSURIE
      VI – ÉCARTS PATHOLOGIQUES DE LA GLYCÉMIE
      VII –CONVERSION DES RÉSULTATS


      I – INTÉRÊT DU DOSAGE

      Le glucose est le principal sucre de l’organisme.
      C’est lui qui apporte l’énergie à la plupart des cellules.
      Il obéit à une régulation très précise qui fait que sa concentration reste constante alors même que les apports alimentaires sont discontinus et sa consommation variable dépend pour une bonne part des efforts du patient.
      Cette régulation très précise peut être débordée au cours de certaines maladies.
      La glycémie à jeun permet le dépistage du diabète.
      Glycosurie et glycémie sont les éléments fondamentaux du diagnostic, du pronostic et de la surveillance du traitement lors de l’étude évolutive du Diabète.

      II – CONDITIONS À RESPECTER LORS DU PRÉLÈVEMENT

      Dans tout prélèvement sorti de son milieu naturel, existent des enzymes glycolytiques actifs qui engendrent vite une erreur par défaut.
      Glycémie, glycosurie et glycorachie sont des urgences techniques et le dosage doit être effectué dans l’heure qui suit le prélèvement.
      Le prélèvement sanguin s’effectue par une ponction veineuse en général au pli du coude.
      Le patient doit être à jeun depuis 12 heures, et éviter de fumer avant l’examen.
      La glycémie peut être effectuée indifféremment sur sérum (tube sec) ou sur plasma (en utilisant un anticoagulant).
      L’hémolyse ne gêne pas le dosage (la concentration du sucre est la même dans les globules et le plasma).
      De plus en plus la glycémie s’effectue à partir de sang total recueilli sur micro capillaire héparine (10µl suffisent).
      Si une glycémie doit attendre plus d’une (1 h) heure, le sang doit être recueilli sur un mélange fluorure-oxalate (à la fois anti-glycolytique, anticoagulant et hémolysant).
      En milieu hospitalier, il faut se méfier de la classique perfusion de sérum glucosé ou de tout autre traitement pouvant influer sur le dosage.
      La glycémie peut aussi être mesurée au moyen de bandelettes réactives après s’être piqué l’extrémité d’un doigt à l’aide d’une pointe spéciale.
      Cette technique est fort utile pour le diabétique, qui doit contrôler fréquemment sa glycémie, car elle peut être pratiquée à la maison, sans l’aide d’une tierce personne.

      III – VALEURS NORMALES DE RÉFÉRENCE

           1 – Chez l’adulte les valeurs normales sont - 
                 - 0,60 à 1,10 g/l soit 3,36 à 6,16 mmol/l.  
      
           2 – Chez le nouveau né les valeurs normales sont -   
                 - 0,20 à 0,80 g/l soit 1,12 à 4,48 mmol/l. 

        On parle de diabète quand 2 glycémies à jeun sont retrouvées supérieures à 1,27 g/l (tenir compte de l’ethnie des populations, des régimes alimentaires, des réactifs utilisés, des laboratoires…)

      IV – VALEURS ANORMALES

           1Les hyperglycémies (> 7.7 mmol/l) sont dues
                1.1 – À un patient qui n’était pas à jeun lors du prélèvement
                1.2 – À un diabète insulino dépendant
                1.3 – À une pancréatite aiguë ou chronique qui aboutie souvent au diabète
                1.4 – À une cause endocrinienne : phéochromocytome, hypercorticisme, traitement par corticoïdes, acromégalie, hyperthyroïdie, tumeur pancréatique sécrétant
                1.5 – À des causes décompensant un diabète latent ; grossesse, infection, stress, médicaments hyper-glycémiants

           2Les hypoglycémies (< 2,7 mmol/l) sont dues
                2.1 – À un surdosage de médicaments hypoglycémiants chez le diabétique
                2.2 – À une malnutrition ou à un jeune prolongé
                2.3 – À une sécrétion par l’organisme d’un excès d’insuline (insulinome, polyadénomatose)
                2.4 – À une insuffisance endocrinienne (surrénale, hypophysaire)
                2.5 – À un trouble hépatique (hépatite aiguë, intoxication alcoolique aiguë)
                2.6 – À un trouble du métabolisme chez l’enfant ou le nouveau né (galactosémie, glycogénoses, intolérance au fructose)
                2.7 – À une infection (en particulier un paludisme aigu)

      V – VARIATIONS PHYSIOLOGIQUES DE LA GLYCÉMIE ET DE LA GLYCOSURIE

            1La glycémie de base du sujet sain à jeun depuis au moins de 10 heures et en alimentation glucidique équilibrée (250 à 300 g/jour) se situe entre 4 à 5,25 mmol.
            2On ne parlera d’hypoglycémie que pour une valeur répétée à plusieurs examens et qui doit être inférieure à 2,75 mmol.
            3L’hyperglycémie diabétique est évoquée dès que la valeur de base dépasse habituellement 6 mmol à jeun.
            4Dans la postprandiale, qui veut dire deux heures après avoir pris un repas normal, la « flèche d’hyperglycémie » du sujet sain ne doit pas dépasser 6,5 mmol.
      Entre 6,5 et 7,5 mmol, on ne peut affirmer un diabète et dans ce cas il faut pratiquer une hyperglycémie provoquée.
             5Chez le nourrisson on remarque une hypoglycémie physiologique très nette (entre 1,75 et 2,25 mmol) entre la 3ème  et la 8ème heure.
      Cette hypoglycémie se stabilise autour de 2,75 mmol à la 48ème heure.
      Pendant 01 an, la glycémie du nourrisson reste assez instable à jeun et se situe aux environs de 2,75 mmol.

      VI – ÉCARTS PATHOLOGIQUES DE LA GLYCÉMIE

      À partir de 16 à 17 mmol, une hyperglycémie fait redouter un coma diabétique, mais en réalité aucune limite ne peut être fixée avec précision.
      Dans le L.C.R, la glycorachie normale avoisine 2,5 mmol, son abaissement significatif et en même temps que celui des chlorures, est un signe fidèle de méningite, quelle qu’on soit la nature ou la cause.

      VIICONVERSION DES RÉSULTATS

           1 mmol   X  0, 18   =  g / l
          2 – g / l  X  5, 56   =  mmol


      Pr. Salim Djelouat 
      Pr. en analyses médicales et Bioclinicien
      Expert médicale en médecine, santé et bien-être – Paris –
      Psychothérapeute
      Auteur scientifique
      Webmaster et blogueur



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      Pr. Salim Djelouat et Coll.


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      Pr. Djelouat Salim et al.



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      Salim Djelouat

      Pr. Salim Djelouat Professor Medical Analyses and Medical bacteriology / Scientific Author / France & New York, USA Professor of Bio-Clinical Webmaster, blogger Medical Expert certified Author and scientist Author

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